Parcours
SantiagoSept heures du matin, heure locale, le ciel commence à s'éclaicir la capital se réveille
un local nous indique le bus à prendre pour rejoindre le centre et la gare routière.
Capitale moderne que nous ne verrons que quelques heures car nous enchaînons rapidement pour rallier Valparaïso
Le premier journal local vendu dans le bus relate les dernières performances de l'équipe de foot de la ville.
Je me perds vite dans les paysages, fatigué de lire en espagnol.
Vina del Mar
Ville balnéaire par excellence d'aucuns la trouvent morne et ennuyeuse, peut-être vrai pour
la zone longeant l'océan pacifique, mais en fait elle est animée
et pleine de vie avec ses jeunes branchés déambulant dans ses quelques rues piétonnes.
En route pour le nordNous refermons la porte de la guest house derrière nous et longeons les trottoirs obscurs de La Serena
il est quatre heure du matin nous marchons vers la station de bus laquelle ouvre à peine
notre bus en provenance du sud.
Le jour se lève derrière la barrière sombre que forme les Andes et éclaire le Pacifique trois mètres plus loin à gauche de la route.
Le reste n'est que sable et terre aride.
Une panne viendra interrompre la progression un peu monotone du paysage, finalement nous nous arrêterons à Colchiaco puis à
Punta sur le bord du pacificque à trois heures de l'après midi pour déjeuner dans ce village un peu endormi par le soleil de plomb
qui règne cet après-midi.
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Antofagasta
Huit heures, nous arrivons à Antofagasta en longeant toujours le pacifique les premières images
seront les lumières des usines et de l'aéroport.
Arrivés à la station de bus nous passons devant un hôtel où nous reviendrons pour se poser
pendant trois jours et profiter de la marina sur le pacifique mais aussi d'une ambiance
particulière qui règne ici dans les bars et restaurants, pas très touristique Antofagasta impose une activité
de ville très active, la télé par satellite nous apprnedra que de grosses chaleurs règnent
en France avec des conséquence plutôt traiques pour de nombreuses personnes agées, l'info. paraît presque surréaliste.
Emmanuelle qui arrive à son deuxième mois se pose et nous verrons se film sur les oies sauvages domestiquées par une môme
dans la nature canadienne. Ce film ponctue décidément nos voyages nous l'avions vu précédemment dans l'avion nous emmenant vers
Sydney, il y a déjà sept ans.
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Calama
A Calama, nous ferons une brève escale dans cette ville à deux pas d'une des mines les plus *
grandes existant encore à ciel ouvert...
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De San Pedro à El Tatio
Des villages et leur église au toit de chaume au paysage lunaire d'El Tatio
Partis à quatre heures du matin nous arrivons à El Tatio avant l'aube pour voir les geysers d'eau sulfureuse et leurs
volutes de fumées s'élevées dans le ciel. Le froid est plutôt intense, nous sommes à environ 4300 mètres d'altitude et la température
est négative. Le spectacle est plûtot surréaliste. L'activité géothermique s'affaiblie avec l'apparition du soleil et la température
redevient supportable. Plus que le site d'El Tatio se sont les villages sur le chemin du retour
qui rendent la balade intéressante et "un peu" hors des sentiers battus, avant goût des paysages de l'altiplano avec ces
lamas dans la pampa et les maisons blanchies à la chaux et leur toit de chaume.
En chemin nous verrons la "Yareta" cette
plante verte qui ressemble à la mousse mais est dure comme de la pierre, Il faut plusieurs dizaines d'années
avant qu'elle prenne une taille de un à deux mètres carrés.
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Laguna Colorada
Camping à 4700 mètres par -20°C, le lendemain de soir nous posons notre
tente près de la laguna Colorada, paysage aux tons orangés, du vent et une température encore supportable,
Après un repas soupe de légumes et poulet nous avons droit à une séance de jonglage avec laurenzo
l'Italien, puis nous profiterons de la relative douceur de la soirée pour observer
les étoiles et un couché vers neuf heure. Le froid s'installera en début de la nuit
et me reveillera vers les une heure du matin.
Le froid me réveille tombant sur mes pieds et entrant par une des aérations ouvertes à l'extrêmité de la tente.
Emmanuelle dans son duvet blanchi par le froid ne verra pas avant le matin les stalagtites
dues à la condensation sur la toile de tente.
Dehors j'entends les chauffeurs qui démarrent régulièrement leur jeep pour chauffer
les habitacles, ils prèfèrent dormir dans leur voiture, moins froides que les cabanes de parpins
dans lesquelles la température aura descendu à -15° C au coeur de la nuit.
Je me réveille à sept heures du matin mais attend l'apparition du soleil, Emmanuelle dort toujours
totalement enfermée dans son duvet momie, blanchi par la condensation de la nuit.
La bouteille d'eau est totalement gelée, l'atmosphère se réchauffe dés que les premiers rayons atteignent la tente
et l'eau commence à suinter sur mon duvet.
Dehors nous entendons beaucoup d'activité et lorsque nous sortons de la tente à huit heure une majorité
des véhicules de la veille est déjà partie.
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Salar de UyuniLevés avant le jour, nous quittons Nous avons quitté le village de San Juan.
Déposés tôt le matin par le chauffeur à la Isla Del Sol nous décidons de rester sur le Salar deux jours
de plus et rejoindrons ensuite Colchani ou Uyuni à pied. Marché sur ce lac salé est un peu
surréaliste, nous avons l'impression de progresser sur un glacier, les teintes orangées du soleil
sur le salar font place à une intense réverbération du soleil.
Arrivé proximité de l'Hotel del Sal, cette batisse de plein pied fait totalement de briques de sel,
nous posons la tente, enfin essayons, nous irons emprunter un marteau afin de planter ces
foutus piquets dans le sel presque aussi dur que la pierre.
Le temps d'un thé seuls face à Salar la ligne d'horizon vers l'ouest est parfaite sans aucun obstacle.
Au nord nous distinguons la masse sombre de la Isla del Pescadores où nous étions quelques heures
auparavant.
Les enfants du gérant de l'hôtel ayant détectés la tente faisant une masse sombre inhabituel
sur le salar, nous tiendrons compagnie toute la fin de matinée.
Afin de préserver le peu de nourriture dont nous disoposons pour le jour suivant
nous décidons finalement de louer une chambre pour la nuit,
Nous pourrons ainsi déjeuner et profiter de l'ombre des chambres.
Le confort s'arrête là car il n'y a ni eau ni électricité.
Alors que le soleil baisse déjà sur l'horizon nous finissons donc la journée par une large boucle de
marchant au retour dans le crépuscule tout aussi orangé que l'aube.
L'atmosphère se rafraîchie rapidement, et un vent léger se met à souffler, la pleine lune permet
de circuler sans aucune lampe. Les villages de Colchani et Uyuni sont visibles par deux tâches
de lumière plus à l'est.
Mais le spectacle, plus que d'habitude est au dessus de nos tête où la masse sombre du ciel
contraste avec la lumière de la lune renvoyée par le salar, d'où nous sommes assis rien ne nous échappe
de la voie lactée en passant par la multitude d'étoiles siègeant au desus de nous.
A ce spectacle vient s'ajouter le calme du désert, plus de vent, pas d'oiseaux, le silence total.
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Rando. sur le SalarAprès un petit déjeuner copieux, et quelques photos de la famille
de l'hôtel del Sal nous partons pour Colchani environ quatre heures de marche plein est, l'altitude est de 3800 mètres
mais l'avantage du salar est qu'il n'y a aucun dénivelé. Par contre le soleil tape dur sur le
sel qui renvoit la lumière comme le fait la neige aussi malgré les températures plutôt chaude des les dix heures
du matin nous sommes accoutrés comme sur un glacier avec lunettes, chapeau, foulard sur le visage
pour éviter de grillé. Nous suivons ls traces de jeep qui devrait nous ramener directement sur Colchani
Nous croisons les ouvriers ramassant le sel, le rassemblant en petits cônes de 80 cm de hauteur
tous en ligne. Leur visage est buriné et noirci par le soleil. A l'horizon nous commençons à distinguer
les maisons de Colchani. Au loin nous pouvons voir un défilé régulier de jeep emmenant les gens
vers le Salar pour la journée et d'autre sûrement au delà vers le sud jusqu'aux lagunes Verde et Colorada via l'altiplano.
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ColchaniAprès quatre heure de marche nous commençons à distinguer les maisons de Colchani
, le village est casiment abandonner depuis que le sel ne fait plus recette, la voie
ferrée qui traverse le village est peu utilisée, seul un train tout les deux jours part de Uyuni pour aller
plus au nord vers Oruro. La majorité des maisons ne sont que ruines, et donnent des airs de village
fantôme. Une fois au coeur du village nous recherchons de quoi nous nourrir fruits, eau...
puis après une pose à l'abri du soleil rejoingnons l'artère principale pour essayer
d'obtenir une voiture pour rejoindre Uyuni encore à une quinzaine de kilomètres.
UyuniAprès cinq jour passés sur l'altiplano nous avons une impression
retour à la civilisation et apprécions le confort d'une douche et d'un bon repas en ville.
La ville est animée par les nombreuses boutiques et les petits marchés par spécialités épices pour
l'un, fruit et légumes pour un autre...
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Isla del SolDès les premières minutes nous apprécions l'ambiance qu'il règne
sur cette endroit de l'île, les étalages des vendeuses ne viennent pas jusque là.
Mais restent près de l'embarcadère à l'est, là où beaucoup de voyageurs ne restent que
le temps d'une journée.
Dès le premier soir nous squattons un restaurant qui restera notre cantine pour les petits déjeuners et les diner
pendant nos cinq jours de ballades sur l'île, en effet pour nous c'est la fin de notre périple andin
depuis Santiago du Chili voici quatre semaines et nous espérons bien profiter de cette endroit
pour le fariente en attendant le retour sur La Paz.
Cette île n'est qu'une succession de petit village où le rythme est celui des éleveurs de brebis,
et lamas, se sont souvent les femmes qui s'occupent des bêtes, beaucoup ont également un lopin terre
avec un verger. Enfin les hommes vont soit faire des affaires et des courses sur la côte comme
le fait le proprétaire du restaurant, soit ils vivent de la pêche.
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La Paz.Le bus quitte le plateau sur lequel nous roulons depuis trois heures et descendons
par une route sur la ville que nous abordons par le haut. Et pouvons admirer le dénivellé des
des pentes sur lesquelles la ville s'est étendue. Il y a plus de 600 mètres de dénivelé entre
les crêtres par où nous arrivons et le centre ville.
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La santé au chili et en bolivie
Le mal des montagnes
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