De Vaparaïso à Titicaca Voyage sur l'Altiplano entre Chili et Bolivie


Le Chili pays moderne est facile à voyager, des infrastructures relativement modernes, bus à profusion, route en bonne états même à 3000 m, la transaméricaine que nous avons parcouru 4 ans plus tôt, plus au nord, en Equateur, ce trait d'union entre toutes les nations du sud américaines, longeant toute la côte depuis Punta Arena jusqu'au Vénézuela nous concernant nous n'en aurons pris qu'une infime partie de Santiago du Chili à Antofagasta. Endroit où nous avons birfurqué plus à l'ouest vers Calama et San Pedro pour franchir les andes via l'Altiplano Bolivien.



Carte Chili et Bolivie

 

Parcours

Santiago

Sept heures du matin, heure locale, le ciel commence à s'éclaicir la capital se réveille un local nous indique le bus à prendre pour rejoindre le centre et la gare routière. Capitale moderne que nous ne verrons que quelques heures car nous enchaînons rapidement pour rallier Valparaïso Le premier journal local vendu dans le bus relate les dernières performances de l'équipe de foot de la ville. Je me perds vite dans les paysages, fatigué de lire en espagnol.




Valparaïso

Son nom évoque le bout du monde, et nous baigne déjà dans l'ambiance d'un voyage au long court alors que nous sommes récemment arrivés au Chili. Une ville de poète où l'air plus doux provenant de l'océan nous permet de constater que ses habitants sont aussi plus relaxes, dans l'air vif du petit matin les travailleurs partent en sifflant. Nous sommes abordés dès la descente du bus par une charmante propriétaire d'une de ville à deux pas de l'océan qui loue trois chambres au voyageurs. Cette famille nous permet de prendre immédiatement la température et le rythme de vie locale.
Le port L'arrivée des quelques bateaux de pêcheurs animent bien ce port du bout du monde pour nous européens l'hiver ressemble aux hivers méditérranéen. Les funiculaires Durant des dizaines d'années les nombreux funiculaires de la ville ont facilité les déplacements des habitants le long des rues arpentant le relief accidenté de valparaïso. Certains sont encore en service.

Vina del Mar

Ville balnéaire par excellence d'aucuns la trouvent morne et ennuyeuse, peut-être vrai pour la zone longeant l'océan pacifique, mais en fait elle est animée et pleine de vie avec ses jeunes branchés déambulant dans ses quelques rues piétonnes.

En route pour le nord

Nous refermons la porte de la guest house derrière nous et longeons les trottoirs obscurs de La Serena il est quatre heure du matin nous marchons vers la station de bus laquelle ouvre à peine notre bus en provenance du sud. Le jour se lève derrière la barrière sombre que forme les Andes et éclaire le Pacifique trois mètres plus loin à gauche de la route. Le reste n'est que sable et terre aride. Une panne viendra interrompre la progression un peu monotone du paysage, finalement nous nous arrêterons à Colchiaco puis à Punta sur le bord du pacificque à trois heures de l'après midi pour déjeuner dans ce village un peu endormi par le soleil de plomb qui règne cet après-midi.




Antofagasta

Huit heures, nous arrivons à Antofagasta en longeant toujours le pacifique les premières images seront les lumières des usines et de l'aéroport. Arrivés à la station de bus nous passons devant un hôtel où nous reviendrons pour se poser pendant trois jours et profiter de la marina sur le pacifique mais aussi d'une ambiance particulière qui règne ici dans les bars et restaurants, pas très touristique Antofagasta impose une activité de ville très active, la télé par satellite nous apprnedra que de grosses chaleurs règnent en France avec des conséquence plutôt traiques pour de nombreuses personnes agées, l'info. paraît presque surréaliste. Emmanuelle qui arrive à son deuxième mois se pose et nous verrons se film sur les oies sauvages domestiquées par une môme dans la nature canadienne. Ce film ponctue décidément nos voyages nous l'avions vu précédemment dans l'avion nous emmenant vers Sydney, il y a déjà sept ans.



Calama

A Calama, nous ferons une brève escale dans cette ville à deux pas d'une des mines les plus * grandes existant encore à ciel ouvert...





San Pedro de Acatama

Désert d'Acatama, Valle de la luna,il est trois heures de l'après midi lorsque nous arrivons à San Pedro petit village à 2500 mètres d'altitude où la température est tout de même élevée. Lorsque le bus s'arrête plusieurs responsables de guest house attendent avec leur van pour attirer les éventuels voyageurs, ils nous vantent tour à tour les avantages de chacune, pour couper court au discussion nous partons rapidement avec celui qui nous semble le plus sympa. et le mieux situé, un peu à l'écart à l'est du village avec le Licancabur culminant à 5921 mètres à l'horizon. Le village est une succession de petite maison de village de plein pied blanchies à la chaux et à toit de chaume. La qualité des restaurants et le style des bars nous montrent la popularité du village auprès des touristes. Nous trouverons tous les styles, restaurants avec foyer au centre pour supportés les dîners dans la froideur du soir, un confort de voyage auquel nous ne nous attendions pas dans une contrée aussi déserte. En effet le désert d'Acatama est l'un des plus sec du monde avec environ trois jours de pluie par an. Les locaux nous apprennent qu'il n'a pas plu depuis un an. Etonnament une rivière issue des volcans culminant à plus de 5000 mètre alimente toujour le village.




De San Pedro à El Tatio

Des villages et leur église au toit de chaume au paysage lunaire d'El Tatio Partis à quatre heures du matin nous arrivons à El Tatio avant l'aube pour voir les geysers d'eau sulfureuse et leurs volutes de fumées s'élevées dans le ciel. Le froid est plutôt intense, nous sommes à environ 4300 mètres d'altitude et la température est négative. Le spectacle est plûtot surréaliste. L'activité géothermique s'affaiblie avec l'apparition du soleil et la température redevient supportable. Plus que le site d'El Tatio se sont les villages sur le chemin du retour qui rendent la balade intéressante et "un peu" hors des sentiers battus, avant goût des paysages de l'altiplano avec ces lamas dans la pampa et les maisons blanchies à la chaux et leur toit de chaume. En chemin nous verrons la "Yareta" cette plante verte qui ressemble à la mousse mais est dure comme de la pierre, Il faut plusieurs dizaines d'années avant qu'elle prenne une taille de un à deux mètres carrés.




Vers la frontière Bolivienne

De San Pedro a la Puerta de Cajun Partis à 07 heures de San Pedro en bus et après de longues démarches au poste frontière de sortie du Chili , le bus repart sur une route grimpant sèrieusement rectiligne pendant des dizaines de kilomètres puis en longues boucles avant d'arriver vers 11 heures au poste frontière de Puerto del cajun à 4800 mètres d'altitude, une barrière au milieu d'un plateau désert marque la limite d'entrée en Bolivie, sur le sol des stalagmites de neige forme un tapis accidenté blanc, le soleil réchauffe un peu l'atmostphère, le poste se compose d'une petite maison de pierre et de terre, gardée par deux soldats, les formalités d'obtention du visa se limitent à un formulaire à remplir en moins de cinq minutes, nous récupérons nos passeport et chargeons nos sacs sur une jeep avec quatre autres passagés, deux américaines et un couple d'italiens... Nous partons pour la laguna Blanca.




Lagunas Blanca y Verde

Le passage de la frontière marque bien la différence nous progressons maintenant sur un chemin de terre, le paysage est mineral lorsque nous arrivons à la Laguna Blanca celle-ci est totalement gélée et apparaît avec des tons blancs et bleutés sous un ciel totalement bleu, seule la bande de terre alentour contraste par une bande jaune ocre. Quant aux montagnes celles-ci est ponctuée des névés formés par la les dernières chutes de neige il y a plusieurs mois. Quelques miniutes plus tard nous arrivons à la Laguna Verde, effectivement celle-ci renvoie des reflets vert émeraude, l'eau sulfureuse reste liquide même par ces températures et le glacis de la lagune renvoie l'image renversée du Licanbur cône parfaitement géométrique, ancien volcan culminant à 5921 mètres.



Laguna Colorada

Camping à 4700 mètres par -20°C, le lendemain de soir nous posons notre tente près de la laguna Colorada, paysage aux tons orangés, du vent et une température encore supportable, Après un repas soupe de légumes et poulet nous avons droit à une séance de jonglage avec laurenzo l'Italien, puis nous profiterons de la relative douceur de la soirée pour observer les étoiles et un couché vers neuf heure. Le froid s'installera en début de la nuit et me reveillera vers les une heure du matin. Le froid me réveille tombant sur mes pieds et entrant par une des aérations ouvertes à l'extrêmité de la tente. Emmanuelle dans son duvet blanchi par le froid ne verra pas avant le matin les stalagtites dues à la condensation sur la toile de tente. Dehors j'entends les chauffeurs qui démarrent régulièrement leur jeep pour chauffer les habitacles, ils prèfèrent dormir dans leur voiture, moins froides que les cabanes de parpins dans lesquelles la température aura descendu à -15° C au coeur de la nuit. Je me réveille à sept heures du matin mais attend l'apparition du soleil, Emmanuelle dort toujours totalement enfermée dans son duvet momie, blanchi par la condensation de la nuit. La bouteille d'eau est totalement gelée, l'atmosphère se réchauffe dés que les premiers rayons atteignent la tente et l'eau commence à suinter sur mon duvet. Dehors nous entendons beaucoup d'activité et lorsque nous sortons de la tente à huit heure une majorité des véhicules de la veille est déjà partie.





Salar de Chiguana

Nous croyant seuls au monde sur cette route maintenant plus accidentée et faisant face depuis déjà plusieurs heures au volcan Ollagüe couvert de neige, ce dernier découvre totalement sa sa masse imposante lorsque plus bas nous apercevons un champ plat et large le Salar de Chiguana, vers lequel nous redescendons maintenant rapidement quittant le plateau où nous sommes depuis deux jours, depuis la frontière chilienne. Le salar est coupée en deux par une ligne de chemin de fer, il s'agit de la voie ferrée reliant Calama à Uyuni et passant par la ville frontière de Avaroa. Une fois sur le salar la jeep roule à bonne vitesse sur le revêtement naturel, fait de cristaux de sel, durci et lissé par les nombreux passages de camions et jeep. Puis la route après avoir longé la voie ferrée pendant plusieurs dizaines de kilomètres la rejoint à l'endroit précis du poste militaire où nous nous arrêtons pour présenter nos passeports. Trente minutes après nous repartons en direction de San Juan...

Salar de Uyuni

Levés avant le jour, nous quittons Nous avons quitté le village de San Juan. Déposés tôt le matin par le chauffeur à la Isla Del Sol nous décidons de rester sur le Salar deux jours de plus et rejoindrons ensuite Colchani ou Uyuni à pied. Marché sur ce lac salé est un peu surréaliste, nous avons l'impression de progresser sur un glacier, les teintes orangées du soleil sur le salar font place à une intense réverbération du soleil. Arrivé proximité de l'Hotel del Sal, cette batisse de plein pied fait totalement de briques de sel, nous posons la tente, enfin essayons, nous irons emprunter un marteau afin de planter ces foutus piquets dans le sel presque aussi dur que la pierre. Le temps d'un thé seuls face à Salar la ligne d'horizon vers l'ouest est parfaite sans aucun obstacle. Au nord nous distinguons la masse sombre de la Isla del Pescadores où nous étions quelques heures auparavant. Les enfants du gérant de l'hôtel ayant détectés la tente faisant une masse sombre inhabituel sur le salar, nous tiendrons compagnie toute la fin de matinée. Afin de préserver le peu de nourriture dont nous disoposons pour le jour suivant nous décidons finalement de louer une chambre pour la nuit, Nous pourrons ainsi déjeuner et profiter de l'ombre des chambres. Le confort s'arrête là car il n'y a ni eau ni électricité. Alors que le soleil baisse déjà sur l'horizon nous finissons donc la journée par une large boucle de marchant au retour dans le crépuscule tout aussi orangé que l'aube. L'atmosphère se rafraîchie rapidement, et un vent léger se met à souffler, la pleine lune permet de circuler sans aucune lampe. Les villages de Colchani et Uyuni sont visibles par deux tâches de lumière plus à l'est. Mais le spectacle, plus que d'habitude est au dessus de nos tête où la masse sombre du ciel contraste avec la lumière de la lune renvoyée par le salar, d'où nous sommes assis rien ne nous échappe de la voie lactée en passant par la multitude d'étoiles siègeant au desus de nous. A ce spectacle vient s'ajouter le calme du désert, plus de vent, pas d'oiseaux, le silence total.



Rando. sur le Salar

Après un petit déjeuner copieux, et quelques photos de la famille de l'hôtel del Sal nous partons pour Colchani environ quatre heures de marche plein est, l'altitude est de 3800 mètres mais l'avantage du salar est qu'il n'y a aucun dénivelé. Par contre le soleil tape dur sur le sel qui renvoit la lumière comme le fait la neige aussi malgré les températures plutôt chaude des les dix heures du matin nous sommes accoutrés comme sur un glacier avec lunettes, chapeau, foulard sur le visage pour éviter de grillé. Nous suivons ls traces de jeep qui devrait nous ramener directement sur Colchani Nous croisons les ouvriers ramassant le sel, le rassemblant en petits cônes de 80 cm de hauteur tous en ligne. Leur visage est buriné et noirci par le soleil. A l'horizon nous commençons à distinguer les maisons de Colchani. Au loin nous pouvons voir un défilé régulier de jeep emmenant les gens vers le Salar pour la journée et d'autre sûrement au delà vers le sud jusqu'aux lagunes Verde et Colorada via l'altiplano.

Colchani

Après quatre heure de marche nous commençons à distinguer les maisons de Colchani , le village est casiment abandonner depuis que le sel ne fait plus recette, la voie ferrée qui traverse le village est peu utilisée, seul un train tout les deux jours part de Uyuni pour aller plus au nord vers Oruro. La majorité des maisons ne sont que ruines, et donnent des airs de village fantôme. Une fois au coeur du village nous recherchons de quoi nous nourrir fruits, eau... puis après une pose à l'abri du soleil rejoingnons l'artère principale pour essayer d'obtenir une voiture pour rejoindre Uyuni encore à une quinzaine de kilomètres.



Uyuni

Après cinq jour passés sur l'altiplano nous avons une impression retour à la civilisation et apprécions le confort d'une douche et d'un bon repas en ville. La ville est animée par les nombreuses boutiques et les petits marchés par spécialités épices pour l'un, fruit et légumes pour un autre...





Potossi

Après une petite



Copacabana

Ville située sur les abords du lac Titicaca, Copacabana est en fait le point d'accès à la Isla del Sol. Ce n'est qu'une succession d'hôtels, restaurants et boutiques pour touristes. Nous nous y arrêtons le temps de déjeuner et réserver nos places pour l'une des embarcations pouvant nous emmener vers la Isla del Sol. La traversée se fait avec d'autres voyageurs individuels en moins de deux heures. L'arrivée au nord est de l'île et le point de vue que nous avons depuis l'embarcation nous laisse entrevoir, le dénivellé qu'il va falloir avaler avant d'arriver aux "guest house", nous prenons nos sacs et partons immédiatement vers la côte ouest, dès que nous montons nous sortons de l'ombre et le soleil tape dure la montée voit beaucoup de voyageurs faire de multiples poses pour reprendre leur souffle, Emmanuelle,rentrant dans troisième mois de grossesse, éprouve forcément le besoin de s'arrêter souvent, finalement malgré la tentation de s'arrêter aux guest house à mi-hauteur nous irons jusqu'à celle décrit dans le lonelyplanet située sur la crête dorsale de l'île.

Isla del Sol

Dès les premières minutes nous apprécions l'ambiance qu'il règne sur cette endroit de l'île, les étalages des vendeuses ne viennent pas jusque là. Mais restent près de l'embarcadère à l'est, là où beaucoup de voyageurs ne restent que le temps d'une journée. Dès le premier soir nous squattons un restaurant qui restera notre cantine pour les petits déjeuners et les diner pendant nos cinq jours de ballades sur l'île, en effet pour nous c'est la fin de notre périple andin depuis Santiago du Chili voici quatre semaines et nous espérons bien profiter de cette endroit pour le fariente en attendant le retour sur La Paz. Cette île n'est qu'une succession de petit village où le rythme est celui des éleveurs de brebis, et lamas, se sont souvent les femmes qui s'occupent des bêtes, beaucoup ont également un lopin terre avec un verger. Enfin les hommes vont soit faire des affaires et des courses sur la côte comme le fait le proprétaire du restaurant, soit ils vivent de la pêche.

La Paz.

Le bus quitte le plateau sur lequel nous roulons depuis trois heures et descendons par une route sur la ville que nous abordons par le haut. Et pouvons admirer le dénivellé des des pentes sur lesquelles la ville s'est étendue. Il y a plus de 600 mètres de dénivelé entre les crêtres par où nous arrivons et le centre ville.



La santé au chili et en bolivie
Le mal des montagnes






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