VOYAGE AU PAYS DES INCAS


L'Equateur était relativement calme lorsque nous avons parcouru le pays en 1999 Petit pays au coeur de l'amérique latine ce pays de 270.000km² fait très peu parler de lui. Partagé en trois avec la cordillère des andes en son milieu offrant de magnifiques volcans parés de leur neige éternelle.



Carte d'Equateur

 

Parcours

Quito

Quitocapitale de l'Equateur jonchée à 2600 mètres d'altitude, arrivée vers quatorze heures après le survol des andes latines et sa lignée de volcans enneigés. A notre grande surprise nous sortons de l'aéroport en quelques minutes sans rien de remarquable à signaler. Le dépaysement n'est pas de rigueur puisque nous nous retrouvons face à une dizaine de taxis dans l'indifférence total des chauffeurs. Le premier vers qui nous allons nous propose un prix qui semble étonnament raisonnable. Ils nous emmène au premier hotel que nous lui donnons, ce dernier est déjà complet. Le taxi nous en indique à quelques centaines de mètres à pied puis remonte dans sa voiture et disparaît. Nous sommes bien loin de l'ambiance d'asie où les locaux nous assaillent pour nous mener vers l'hotel qui leur permettra d'obtenir un backschish en échange. Nous arrivons sur une grande avenue qui paraît en travaux l'hotel ne paie pas de mine de l'extérieur mais une fois à l'intérieur nous sommes transportés dans une hacienda du plus pur style espagnol. couloir avec arcade menant au différentes chambres. La notre est spacieuse et donne sur un patio intérieur fleuri auquel on peut accéder via la porte fenêtre. La nuit tombe vite à six heures pile. Notre première sortie dans Quito se fera dans la pénombre, les rues sont désertes, absence de voiture mais aussi de piétons, les seuls silhouettes visibles sont présentes à l'entrée d'immeubles privées, d'hotels ou de restaurants. Elles sont souvent habillées de treillis noirs ou bleu marines et sont armées de fusil automatiques. A Quito on emploi les grands moyens pour défendre sa propriété. Nous évoluons sur un trottoir exempt jusqu'au restaurant choisi au hasard, au troisième nous nous décidons à entrer l'air est frais nous sommes tout de même à 2600 mètres d'altitude.




Latacunga

Départ de Quito Taxi pour attraper le bus de Latacunga au sud de Quito, après avoir pris une large route au sud de quito le chauffeur nous dépose sur le bord de la route au pied d'un bus, je constate qu'Emmanuelle et le chauffeur se sont bien compris et suis rassuré quant à son espagnol qui nous facilitera grandement la tâche par la suite. Une fois dans ce bus nous sentons le véritable voyage commencé, bus avec les locaux qui nous dévisagent et sourient à notre vue, les sacs à dos sur le toit, nous voilà partis vers de nouveaux horizons. Ce sont vraiment les moments les plus exitant les départs vers une ville, une région qui ne sont encore qu'un simple point sur une carte. Le bus emprunte la Panaméricaine, rien que le nom fait rêver à un voyage au long cours au travers des pays que cette route doit traverser ensuite, Perou, Chili, Argentine pour finir en Patagonie et terre de feu. En début d'après midi nous arrivons à Latacunga le bus nous dépose à l'entrée de la ville, face au marché dont c'est le jours, nous prenons nos sacs et achevons le parcours au travers des ruelles vers la place centrale de la ville un bon moyen de prendre la température dec l'endroit, ce sont mes premiers pas en amérique latine et de ce fait l'instant revêt beaucoup d'important et d'excitation intèrieure. Les indiens en tenue colorées chapeau de feutre, pancho sur le dos, réalise un tableau assez remarquable en couleurs contrastant avec les mur blancs des maisons de la ville. En file indienne (c'est le cas de le dire ils attendent patiemment leur indemnités du mois que leur accorde le gouvernement. La plupart des hôtels que nous tentons sont pleins nous finissons la place centrale et entrons dans le premier hôtel en vue des chambres sont disponibles et nous posons rapidement nos sac dans la chambre pour repartir découvrir la ville et profiter du jour de marché qui attire tous les indiens de la région. A chaque coins de rue nous découvrons un nouveau petit marché une fois de légumes puis de vêtements, une autre église, il semblerait que c'est l'heure de la sieste car beaucoup dorment sur leurs vêtements à même le sol sans se soucier des éventuels acheteurs. Après quelques galettes et des légumes dans un restaurant classique nous repartons à la découverte de la ville. Demain nous partirons pour le Cotopaxi, volcan que nous apercevons depuis la panaméricaine quelques kilomètres plus à l'est. Il nous faut donc trouver un 4x4 et un guide de haute montagne car le volcan culmine à plus de 5800 mètres et nous aurons l'occasion de passer sur un glacier entre 4850 et 5200 mètres. Nous achevons l'après midi dans un café, agencé comme un loft, une grande véranda où semble-t'il la jeunesse de la ville se retrouve. Les nuits sont fraîches nous sommes à plus de 2500 m aussi après un repas copieu nous traversons la ville déserte en passant par le parc où la silhouette des palmiers se détachent sous une pleine lune.

Cotopaxi

Il est 5H30 du matin lorsque le réveil sonne, le réveil est d'autant plus facile que nous sommes encore réglés sur l'heure française, 19 heures en France. Le jour se lève dans quelques minutes vers six heures après un copieux petit déjeuner nous partons en 4x4 avec le guide et un autre couple pour l'ascension du Cotopaxi. Nous entrons rapidement dans le parc national où des lamas se baladent en semi liberté, puis nous stoppons à la Lagune au pied du cône enneigé qu'est le volcan du Cotopaxi Le spectacle est superbe pour qui aime la nature sauvage à l'état pur et la neige au sommet du volcan contraste avec le ciel bleu le sommet se dégage de sa brume matinale au fur et à mesure que la matinée avance et le soleil monte. L'ascension n'est possible qu'avec un ciel dégagé. Nous arrivons au premier refuge à 4400 mètres d'altitude à partir de 4000 mètres la respiration se fait un peu plus difficile, les sacs ont été allégés au maximum, en effet le deuxième refuge fourni le gîte et le repas, ce dernier se situe à 4850 mètres le guide à mon grand étonnement opte pour la monté directe dans la moraine, en fait c'est du sable gris avec quelques pierres volcaniques, ce chemin est très raide et très vite nous devons adapter notre rythme et exagérer la lenteur de nos pas pour caler notre effort sur notre respiration et la raréfaction de l'oxygène. La pente fait environ 45° d'inclinaison et il faut deux pas dans ce sable pour avancer d'un. Lors de nos nombreux arrêts nous pouvons admirer ce cône blanc en contraste avec le ciel d'un bleu très saturé. Sur le côté nous apercevons une lignée de cinq personne évoluée plus rapidement par un chemin beaucoup plus long et sinueux. Alors que nous approchons du refuge la pente se fait plus douce et la progression redevient casi normale. Il est 12 heures et nous sommes partis depuis sept heure ce matin. Nous apprècions le thé servi par gardient du gîte. et nous réchauffons près du poële au centre de la pièce principale. Avant de repartir un peu plus haut nous nous substantons avec le fromage local à pâte cuite et le pain que nous avions emmené ainsi que la soupe servi par le refuge composée de fromage, de pâtes et de légumes très énergétique et plutôt réconfortant. L'intérieur est spartiate mais nous sommes partiellement à l'abri du vent qui soufflait de plus en plus fort avec l'heure qui avançait et le réchauffement du versant face au soleil. Ce thermique entravait notre progression car sa force est croissante avec l'altitude. Le moindre effort m'essoufle rapidement, nous repartons cette fois par le glacier et montons jusqu'à environ 5600 mètres la mesure de nos montres respectives donnant cette altitude de concert. Malheureusement l'heure tardive ne nous permettra pas de poursuivre plus loin la température est maintenant élevée et continuer dans ces conditions pourrait être dangereux. Et de toute façon pour faire le sommet il aurait plutôt fallu rester dormir au refuge pour repartir à six heures le lendemain matin. Dès que nous quittons le glacier et retrouvons ce sable gris volcanique lasse de descendre en suivant un chemin sinueux nous descendons en courant droit face à la pente avec le guide et le troisième décide plus tardivement de nous suivre, nous effectuons cette course entre 4900 et 4400 mètres ce qui n'est pas très raisonnable avec le peu d'oxygène disponible à cette altitude. Il va de soit que nous arrivons totalement haletant au premier refuge et plusieurs minutes seront nécessaires pour récupérer en redressant la tête nous apercevons deux petits points évoluer tranquilement au grès du chemin sinueux se sont ingrid et Emmanuelle qui doivent nous considérer que nous avons pété un joint à descendre comme des fadas en ligne droite. Il est 4h30 lorsque nous sommes de retour au premier refuge, la respiration est beaucoup plus aisée... le volcan est maintenant revêtu d'un chapeau de nuages.



Bus de Zumbahua à la Panaméricaine

Route de Quilotoa à Zumbahua, Quilotoa,il est deux heures de l'après midi nous voyons l'unique camionette venue approvisioner le village de Quilotoa, nous lui demadons s'il peut nous redescendre vers Zumbahua une vingtaine de kilomètre plus loin et 1000 mètre plus bas.
Après de rapides négociations il nous précise qu'il prévoit de redescendre vers 14H30. La redescente est suberbe, assis sur le plateau arrière du véhicule sans toit, nous pouvons admirer le paysage , lunaire dans sa première partie, nous longeons ensuite un énorme canyon, redescendus en altitude quelques cactus, silhouettes droites pointes vers le ciel. alors que nous approchons de Zumbahua quelques Lamas paissent tranquillement le long du canyon. Le chauffeur, nous propose de nous arrêter pour se balader dans le coin méfiant dans un premier temps nous partons vers les bestiaux en abandonnant nos sacs dans le véhicules. Tout comme nous il se balade pendant plus près de deux heures dans le coin... A Zumbahua , A Zumbahua, nous voici dans l'unique hôtel du village, véranda avec vue sur la place et la petite église blanche, munie de ses deux clochers qui ponctuent les heures. Sur la place le grain de la dernière récolte est étalé et un cochon abandonné à lui même profite de l'inatention des femmes pour avaler quelques bouchées. De Zumbahua à la Panaméricaine Le lendemain nous partons en guise d'un bus ou d'une camionette sac au dos, mais l'absence de véhicule nous contraint à poursuivre à pied jusqu'à la route où normalement un bus devrait passer.
Nous passons à travers champ, la récolte des céréales est en cours et les paysans s'activent. au bout de trois quart d'heure de marche nous retrouvons quelques maisons puis une route bitumée qui nous indique le retour à la civilisation.
Là quelques personnes attendent déjà à l'ombre d'une maison en bord de route qui fait office d'arrêt de bus.
Nous les imitons et le bus arrive quelques dizaines de minutes plus tard. Nous redescendons la route sinueuse sur laquelle nous étions passée quelques jours plus tôt, sans les indiens, une fois sur la panaméricaine, nous reposons nos sac et attendons sagement un autre bus sur le bord de la route...





Banõs

La porte de l'Amazonie Baños, lorsque le bus nous dépose nous arrivons de Latacunga la station de bus se trouve à proximité du marché de bambou et canne sucre, les cannes son regroupées par centaines, nous allons tout droit vers eux siroter un verre avant de rentrer dans la ville à la recherche d'un hôtel. A notre grande déception la ville est très touristique, boutique vendant des souvenirs, agence proposant des tours en Amazonie en effet, Baños est le camp de base pour accéder à l'amazonie. Après avoir fait un ou deux hôtels, chambre sans fenêtre, nous ressortons de la ville et trouvons une superbe auberge El Castillo, après avoir passé le portail, une énorme volière abrite perroquet et toucan. Dans le jardin un singe au bout d'une longue corde, attaché à un arbre essai d'attraper nos affaires alors que nous traversons le jardin, les chambres ont toutes une terrasse organisées autour d'un jardin luxuriant, l'Amazonie n'est pas loin en effet.



Le marché de Riobamba

Riobamba, nous découvrons tôt le matin son marché, coloré, par les indiens descendus des montagnes environnantes, et vendant ananas, goyave, bananes et toutes sortes de légumes réalisant des étales colorés. Puis nous arrivons sur un marché entouré de maison et casiment inaccessible par la densité d'indiens sillonnant les étales. Ils vendent de tout poisson, viande, fruit mais aussi tissu, à la sortie du marchéc ceux qui ont déjà fait leurs emplettes attendent tranquillement un bus, une camionette, certains dormnet sur le trottoirs à l'abri des palmiers de la place, pour tromper l'attente.
Le soir à Rio bamba nous essayons d'obtenir les précieux billets pour le train du lundi matin, mais nous ne sommes pas seuls rien à faire, il semble qu'il y ai peu de place, un groupe guide parlant un peu français essaie comme nous d'obtenir cinq billets. Apparemment le train sera bondé de locaux mais surtout de touristes. Nous devons attendre le lendemain matin six heures pour savoir si nous aurons de la place. Ce sera le cas pour nous deux, le fait de n'être que deux facilite la tâche, un autre couple bénificie des deux dernières places.




El Nariz del Diablo

Riobamba, nous quittons l'hôtel, avant le levé du jours et partons vers la gare où aucun train n'est encore présent, il est six heures et le doute s'installe quant à l'obtention de places sur ce train, le groupe français d'hier à semble-t-il renoncer à prendre ce train, finalement le chef de gare, vendeur de billet explique qu'il n'y a plus de places mais nous demande d'attendre ainsi qu'à un autre couple le départ au cas où. Le train arrive vide et un groupe important d'une quarantaine de personne monte dans le train en plus des quelques locaux, 2 minute avant le départ le chef de gare nous fait signe etnous vend deux billets au moment où le train démarre suffisament lentement pour que nous puissions monter dedans. Nous suivons de grandes courbes à une quataine de kilomètres heure. passant au milieu de la montagne et des cactus. Dans les champ les gens nous fond signes La campagne bien verte fait bientôt place à un paysage plus aride, et plus vertigineux. Puis un arrêt s'impose les voies se sont quelques peu trop écartées et quelques hommes essaient de changer les traverses, ce qui impose une halte en raz campagne. Les locaux nous font signe de monter sur le toit du train afin de mieux apprécier le paysage, les pentes sont très raides et les ponts paraîssent un peu fragiles. En chemin certains indiens descendent au milieu de nul part avec de gros baluchons et disparaîssent à pied derrière la montagne, le train poursuit son chemin doucement, tellement lentement que l'on a le sentiment que l'on pourraît marcher à côté. Arriver au sommet, nous commençons à redescendre sur des segments de droite en zigzag pour avaler un déniveler impressionant. à chaque portion le train repart dans l'autre sens, ces nombreux changement de sens de marche du train finiront par nous placer assis sur le toit du train à l'avant, les jambes dans le vide. Finalement nous arriveront à une allure de tortue au milieu de maisons colorées bleues et blanches fraîchement repeintes à Alausi, minuscule gare où l'heure est déjà à la sieste.





Les indiens autour des banques

A Alauzi Les touristes sont attendus par un car où ils embarquent immédiatement derrière les vitres, nous nous retrouvons donc avec les locaux, de nombreux indiens formant des files impressionantes, colorées et bigarrées à l'entrée d'une banque attendent leur allocation du mois. Nous nous posons non loin de la file à un café pour manger. Sur un banc non loin deux hommes sont assoupis et seul leur chapeau et poncho apparaîssent. Lors nous nous posons non loin d'eux ils relèvent la tête et l'un d'eux nous demande d'où nous venons, francia ??? ils nous demandent à plusieurs reprises si ce n'est pas les Etats-Unis ne voulant pas passer pour des Gringos nous sortons une carte mondiale. et situons du doigt la France, ils posent alors la question de savoir si nous sommes venus en bateau ou en avion. La conversation reste très limité même si Emmanuelle leur parle en espagnol, car ils en connaîssent apparement peu de mots et leur langage nous échappe totalement. Néanmoins nous rigolerons pas mal ensembles, de voir les autres touristes toujours dans leur autocar prenant des photos à travers les vitres.

Cuenca

Nous arrivons de Ingarpica après être repassé à Alausi, Cuenca est le témoignage le plus saisissant de la culture espagnol que nous recontrons depuis que nous avons quitté le vieux Quito. De nombreuses églises, une activité impressionante, cafés, dans la rue, cireurs de chaussures, fleuristes vendant principalement des roses, Cuenca est le pays de la rose, d'autres vendent du jus de roses, les restaurants proposent des truites fries à la poèle, "la truita fruta".
Nous trouverons une chambre derrière un café branché, donnant sur un jardin sauvage. Reposant la journée, mais agité le soir avec de la musique moderne, l'un des rendez-vous branché de la ville semble-t-il où l'on boit de la cerveza.


Las Caras

Nous démarrons tôt le matin afin d'avoir de bus de Guyaquil, lequel n'arrête pas de grimpé depuis notre départ de Cuenca pour arriver à un col à environ 4000 mètres, là nous descendons, l'entrée la réserve nationale de Las Caras se trouve au bord de la route.
Parc aux multiples lacs que nous contournons pour passer entre les montagnes qui culminent pour certaines à plus de 4500 mètres, nous marchons dans la Pampa, Emma avec son bonnet de la région et sa parka en tissu achetée à Riobamba fait très local dans ces herbes hautes de plus d'un mètre dont la monotonie est cassée par des pampas et cactus.
Notre balade finira par un bain, involontaire, de pied et même un peu plus, pour Ema. Heureusement le soleil tape suffisamment dur pour sécher tout rapidement. Nous ne viendrons pas à bout de la montagne surplombant l'ensemble 500 peut-être 600 m de dénivelé abrupte nous nous arrêterons à 100 mètres du sommet, haletant et face à un mur, après notre retour nous apercevons une chemin plus facile par la gauche qui arrive en pente douce au sommet décrit par le garde parc... Le retour vers Cuenca s'avère plus dificile le soleil descend et nous attendons un bus hypothétique ou une voiture sur le bord de la route, finalement se sera un taxi jaune qui s'arrêtera et nous ramènera sur Cuenca.


Villacabamba

Cette balade dans le sud du pays nous permet d'apprécier la ville de Villecabamba et surtout le parcours le long des andes, le bus qui nous emmène vers le sud non loin de la frontière péruvienne, nous fait rencontrer deux français, le père et le fils avec un guide parlant un peu le français, celle-ci nous indique à qui s'adresser une fois à Mishahuali pour découvrir l'Amazonie en pirogue et vivre quelques jours au sein de cette forêt, non loin des villages amerindiens, ses indications nous seront d'un grand secours s'adresser à une famille avec quatre enfant en venant de sa part et de la part du général. Le prix qu'elle nous conseille ne sastisfera toutefois pas la famille, laquelle nous demande qui nous à donner tous ces renseignements, revenant de l'amazonie avec les français ils n'était pas réellement enclins à repartir dans l'inconfort matériel de leur bungalow dans la forêt mais l'appât du gain l'emportera.


L'amazonie

Lorsque le bus nous dépose au centre de Mishahuali nous décidons de revenir sur nos pas pendant un kilomètre pour retrouver les bungalows en retrait de la route au bord du Rio Napo, le soleil encore au zenith tape dure, l'endroit est est calme, nous pénétrons dans la vielle maison de style espagnol, au rez de chaussez un chien nous accueille sans broncher, la maison est vide de meuble si ce n'est un bar avec quelques bouteilles. Puis un homme au dessus de nos têtes, à l'étage, nous demande de monter, il est dans son hamac, il est vrai que c'est l'heure de la sieste, pour tout meuble il a une table basse et une guitare avec quelques bouquins posés à même le sol, il saute du hamac puis nous emmène à l'un des bungalows. Deux toits en pente, de grandes moustiquaires et une douche au fond, une véranda donnant sur le Rio Napo.
Dans le jardin des plantes exotiques dont certaines sont carnivores, en contrebas nous pouvons entendre la rivière s'écoulée.
Kepa, propriétaire des lieux se trouve être basque espagnol, il a fuit sa région et ses problèmes en 1979, a baroudé de long en large en amérique du sud et décidé de se poser à la lizière de l'Amazonie. De retour dans sa maison vide de meuble, il nous propose un vrai café expresso, le meilleur de tout l'équateur, ou tout du moins de la région où la boisson locale est plutôt la chucha à base de racines...
Le soir la forêt a repris ses droits, les oiseaux se font entendre et couvrent le bruit du Rio Napo, sous la véranda une relative fraîcheur s'est installée...


Rio Napo

La pirogue munie d'un moteur file à bonne allure sur le Rio Napo, la famille est au complet avec quatre enfants, les provisions sont faites pour cinq jours à passer au milieu de la forêt.
Nous partons vers l'Amazonie, plein est, sur la rive sud opposée une végétation luxuriante déborde sur le fleuve.
Après une heure de navigation nous débarquons sur la rive nord du Rio et remontons la rive haute de 20 à 30 mètres, nous débouchons dans une clairière avec deux trois chalets en bambou montés sur pilotis, au dessus de l'un d'eux un bac plastique alimenté par le Rio ou l'eau de pluie fourni une douche...
Lorsque la soirée arrive nous évoluons au milieu de lucioles s'envolant au fur et à mesure que nous progressons sur un chemin de terre, les bruits d'insectes, d'oiseaux, de la forêt se font de plus en plus fort à mesure que la fraîcheur revient, la forêt nopus envahit, s'en est presque oppressant...


Andaluz

Il est midi une traversée de l'Equateur depuis Mishahuali, via Quito , puis Guayaquil notre bus longe la côte depuis une heure et se dirige vers Puerto Lopez, un petit port de pêche avec terrasses où nous pouvons déguster fruit de la mer gambas, langoustines... à quelques kilomètres de là Andaluz au bord de l'océan, grande plage, des bungalows énormes avec terrasses hamac, lit à baldaquins et cheminée, nous investissons l'un de ces bungalows pour plusieurs jours face à l'océan...
Lorsque nous sortons du bungalows un bruit sur le toit attire notre attention? Un iguane est figé à moins de trois mètres, impressionnant...





La Isla de Plata

Le bateau quitte la plage de Puerto Lopez, après une quarantaine de minutes d'observation, des geyzers apparaîssent à quelques centaines de mètres au dessus d'une d'une masse sombre mouvante, puis c'est la sortie d'une queue de poisson énorme, la rencontre avec ces pachidermes de l'océan serait restée anodine si ce n'était pas l'époque de l'accouplement où les femelles sautent hors de l'eau, tournent leur ventre blanc vers le ciel avant de replonger et disparaîtrent à nouveau pendant quelques instants voire plusieurs minutes. Plusieurs tonnes en suspension dnas l'air l'espace de quelques secondes ne manquent pas d'impressionner les badots que nous sommes.
Quant à la Isla de Plata, les petites Galapagoscomme la surnomme les gens de la côte, c'est un vrai trésor pour les ornithologues, petrelles bleues...

San Vincente

Nous profitons des dernières heures au bord du Pacifique... avant de repartir vers dix heures du soir direction Ibarra dernière étapes du voyage...


Ibarra

Avec ses rues bordées de maisons blanches contrastant avec les tenues colorées des indiens longeant ces murs blancs, Ibarra vit au rythme tranquille d'une bourgade moyenne, petites places protégées du soleil par des palmiers centenaires avec une fontaine au centre, des cafés où le soir guitaristes virtuoses (parfois français) viennent distraires les clients assis autour de "una cerveza". Ibarra abrite une jeunesse branchée sans qu'elle le sache, écoutant de la musique régionale mais aussi plus moderne. Parfois les tenanciers d'un café, jeunes vous reconnaissant comme des clients venus la veille, entrebaillent la porte après l'heure de la fermeture et vous offrent un café parfumé comme il savent le faire...


Otavalo

Le marché est superbe, et bien qu'il soit très touristique l'ambiance reste sympa. toutefois rien à voir avec Rio Bamba bien plus authentique...

La Mitad del Mundo

Latitude 0°0'0",symboliquement c'est debout un pied de part et d'autre de la ligne démarquant l'Equateur, matérialisée part une bande peinte sur le sol, que les gens se font prendre en photo, un pied dans l'hémisphère nord, l'autre dans l'hémisphère sud...


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