Dans ces deux cas, vous arrivez à l'aéroport de Gongkar à 86 km de Lhassa
où un bus vous emmène en deux, trois heures à Lhassa. Depuis Paris
Depuis Paris il existe des vols directs pour Katmandou par la Népal Airline se renseigner à
l'ambassade du Népal, il existe également des vols par l'Aeroflot mais vous avez alors une escale
assez longue à Moscou (4 heures à l'aller et huit au retour) et une a Sharja d'une heure et demie.
Voyage un peu long, au total près de 16 heures à l'aller et 22 au retour.
Pour Chengdu il faut d'abord se rendre à Pékin, Shangaï ou Hongkong. Détails du parcours de Katmandou à la frontière
Il existe des bus (au moins un par jours) partant de Thamel pour la frontière (Kodari à 115 km)
Prévoir une longue journée car si la route est bonne jusqu'à Dhulikel ensuite ce n'est
plus qu'un chemin de terre.
A la saison des pluies s'attendre à devoir changer de véhicule, voir à marcher
sur certaines portions les glissements de terrains étant très fréquents en juillet, août.
Il faudra donc payer à chaque changement de véhicule si par chance il y en a entre chaque affaissement
de la route. En général vous payez le bus depuis Katmandou pour toute la route (115 Rs en 98).
Puis l'offre étant rare entre chaque glissement terrain il faudra payer plus cher (compter 10 dollars
pour aller jusqu'à la frontière).
Arrivé à la frontière à Kodari vous quittez le poste frontière Népalais et
passez le "Friendship Bridge" passez devant la guérite où un soldat nous surveille bien calmement.
Là, un camion contre 1 dollars vous propose de vous emmènez jusqu'au poste frontière chinois à peu près trois kilomètres plus loin.
Attention! Le poste frontière est ouvert de 9-19 heures, heure de Pékin soit 1h45 en avance sur le Népal.
Si vous arrivez après dix-neuf heures il est possible qu'ils acceptent que vous dormiez malgré tout à Zanghmu mais rien n'est moins sûr.
Au poste après avoir passé la douane qui a tamponné les passeports il faut ensuite s'affranchir d'un "droit de visite"
supplémentaire de 13 dollars, puis vient la longue attente au poste du CITS lequel délivre le fameux permis, puis gère le problème du transport
et nous alloue une jeep dont le prix non négociable varie apparement selon l'offre et la demande.
Bref après quoi nous partons vers Lhassa munis effectivement d'un permis sur lequel figurait nos deux noms seuls
mots lisibles pour nous autres occidentaux.