La larme de l'Asie


Ceylan, nom donné par les hollandais à leur arrivée en 1658, a repris son nom originel de Sri Lanka en 1970, mais pour les cinghalais l'île s'est toujours appellée Lanka et pour les Tamouls moins nombreux et arrivée bien plus tard au 19ème siècle Ilanka. Elle repris le nom de Lanka en 1972, précédé de Sri signifiant "resplendissant" en cinghalais.
Après les colonisations successives des portugais, hollandais et enfin des anglais, le Sri Lanka a retrouvé son indépendance en 1948, dans le sillage de l'Inde. Le premier gourvernement profita de l'économie encore florissante pour essayer d'affaiblir les partis d'opposition Tamouls, qui vivait dans les territoires du nord et les plantations de thé, en les privant du droit de vote. Le gouvernement fut renversé pour la question du riz accélérant la récession économique. 10 ans après l'indépendance l'anglais était toujours la langue officielle et l'élite anglaise continuai de gérer l'économie nationale. Le gouvernement pour favoriser les cinghalais déclara le cinghalais langue officielle. Les Tamouls eurent des réactions violentes suite à cette décision. Ils se rangèrent au côté du parti fédéral d'opposition qui prônait un système féderateur donnant plus de pouvoir aux régions du nord. Dans les années 1970 lors de la proclamation d'une loi de réduction des étudiants Tamouls dans les universités mais ce qui finissa d'exacerber les rivalités entre les populations cinghalaises et tamouls fut la déclaration de la nouvelle constitution notifiant le bouddhisme comme religion dominante et l'état avait pour devoir l'expansion du bouddhisme. C'est dans ce contexte que les premières émeutes éclatèrent en 1975 dans les territoires du nord et l'état d'urgence fut imposé sur ces territoires. Mais la rebellion tamoul atteint son paroxisme avec les tigres qui s'attaquaient à l'armée en 1983, les représailles de l'armée mais surtout des cinghalais contre l'ensemble de la population et sur tout le territoire furent violentes, meurtres, incendies , destructions des habitations. Les populations tamouls se regroupèrent dans le nord et l'est et les cinghalais quittèrent définitivement ces régions. Depuis le conflit subsiste, ponctué d'actes terroristes, mais la population espère toujours qu'une solution constitutionnelle pourrait être trouvée. Et les cinghalais et tamouls cohabitent malgré tout sur l'ensemble du territoire.




Carte du Sri Lanka

 

Parcours

Colombo

Colombo, capitale du Sri Lanka, arrivée vers 6 heures du matin le survol de la pointe sud de l'Inde, nous resentons déjà la chaleur dans le hall de l'aéroport. Rapidement après avoir récupéré nos bagages nous changeons de l'argent au guichet tout d'abord (vieux réflexe), mais nous sommes au Sri Lanka et ici les distributeurs sont courant, le guichetiers nous indique tout de suite le distributeur. Puis nous essayons de demander des renseignement pour obtenir un hôtel mais l'homme du bureau de renseignement "officiel" n'est qu'un rabatteurs, çà commence! Alors que nous demandons uniquement un hôtel, le bureau vers lequel nous sommes envoyés nous propose un tour de l'île organisé sur 10 ou 15 jours pour 90 dollars par jour.

Au bout d'une demi-heure (nous sommes patient) nous décidons de sortir de l'aéroport, ils nous suivent pour nous réserver un taxi (prébooking un peu comme à Delhi), fatigués nous utilisons nos bonnes vieilles méthodes, sortons de la zone de l'aéroport et récupérons un rickshaw, lequel nous emmène directement où nous lui demandons dans Colombo. Nous traversons les villages rattachés les uns aux autres jusqu'à arriver à la périphérie nord de Colombo. Bien que l'heure soit très matinale nous ressentons nettement la chaleur humide et la vitesse crée un courant d'air agréable. Après un plein à la station avec notre avance le chauffeur peut continuer, en approchant de Colombo nous devons traverser pluisieurs barrages militaires au ralenti, puis une fois à Colombo nous remarquons le nombre important de militaires, le dernier barrages passé nous entrons dans un quartier très priviligié comparé au niveau de vie du pays. Nous sommes dans la rue demandée mais lorsque nous arrivons au niveau de l'hôtel, celui-ci est fermé et en travaux. Nous demandons au chauffeur d'attendre le temps de visiter la seconde guest house 50 mètres plus loin, là une dame agée avec beaucoup de style nous accueille et nous montre les différentes chambres, toutes ont ce vieux mobilier anglais en bois, rocking chair, fan. Nous ressortons récupérer nos baggages et payer le chauffeur qui à l'air content de son début de journée.

Nous sortons et commençons par un solide petit déjeuner / déjeuner sous la véranda où nous savourons nos premières heures tropicales face aux palmiers du jardin avant d'aller nous écrouler rapidement pour quelques heures sous la moustiquaire.

Le premier réveil dans un pays étranger, où les bruits, la chambre, les meubles, l'ambiance nous ne nous est pas familière est toujours agréablement surprenant pour qui aime le changement et la découverte d'un pays. Nous percevons le bruit des animaux environnants, singes, perroquets...Le ventillateur projette doucement de l'air sur la moustiquaire.

Notre première balade se fera sous une chaleur toride, il est 14 heures le soleil est très haut, et partons du quartier de Colambata vers la côte en traversant les parcs. Ce n'est plus aussi animé que le matin.

La côte est inaccessible sur grande partie barré par la voie de chemin de fer, laquelle est séparée par mur de brique, nous devons rejoindre une gare pour accéder à la longue digue protégeant la voie ferrée des vagues et pouvons enfin admirer l'océan indien.

Vers six heures le soleil descend très vite et nous rentrons à lac nuit, bien que nous n'ayons rienc commnadé le midi la dame toujours présente fait aller chercher du poisson et des légumes pour nous cuisiner le premier curry du voyage, que nous apprécierons au son des oiseaux tropicaux auxquels nous sommes déjà accoutumés et à la lueur des chandelles sous la véranda, l'électricité étant coupée de une à deux heures chaque soirée.

La soirée s'achève dans une ambiance un peu "Thé Lipton" dans les rocking chairs grinçants, face au jardin faute de savane.



Kandy

Départ en bus pour Kandy, après trois jours passés à Colombo nous rejoignons la gare routière en trishaw lequel nous dépose au pied du bus pour Kandy. Moins de deux heures plus tard après avoir traversé la campagne sur une route de plus en plus sinueuese au trazvers da la campagne en prenant constament de l'altitude nous arrivons à Kandy, capitale de la région montagneuse, le temps est couvert, la chaleur se fait moins oppressante on respire beaucoup mieux. Les rabatteurs nous tombent rapidement dessus. Nous nous dirigeons directement (enfin presque le temps de nous repérer) vers le lac que nous longeons par le sud pour trouver une guest house familiale que nous n'avons pas encore choisie... Nous longeons le lac face au temple de la dent et son toit d'or.. puis tournons dans une rue après un monastère, ce n'est pas la bonne rue, nous poursuivons et montons la rue jusqu'à rencontrer plusieurs guest house la première qui semble très sympa. n'a plus qu'une chambre plutôt spartiate dommage l'ambiance de la maison était très sympa... nous poursuivrons jusqu'au Freedom Lodge, maison moderne tenue par une mère de famille...

En route pour visiter Elephant Orphanage, nous surveillons au travers des vitres du bus le nom de Kegale, interserction pour Ikaduwa, nous descendons pour attrapper immédiatement un second bus se dans l'autre sens et se dirigeant vers Ikaduwa, à notre descente il est déjà 12 heures et nous nous restaurons à la boutique de fruits et légumes le mieux achalander, au menu se sera Avocat, pastèque et ananas, après quoi nous sommes d'attaque pour affronter les pachidermes. Ils se situent dans une clairière à la limite d'une forôt dense de palmiers et palétuviers, nous sommes sur une hauteur ce qui nous permet d'observer le troupeau dans sa totalité. Les moins farouches sont à 50 mètres, devant nous, sur un fond de palier se détachent quatres silhouettes de femmes en Saris, des visiteurs également, les plus jeunes éléphants ne mesures pas plus de 1 mètresz de hauteur. Loin d'être sauvage les éleveurs emmènent ces mastodontes vers la nursery afin de nourrir les plus jeunes au biberon, quand on dit biberon se sont en fait des bouteilles de 5 litres chacunes déversées en une traite dans le gosier des pachidermes. Ils finiront ensuite dans la rivière un kilomètre plus loin.

Après quatre heures passées à Ikaduwa nous retournons nous approvisoinner en fruit avant de repartir sur la route pour le club concept, il s'agit d'un dispensaire pour de vieux éléphants sauvages, le plus agé à quelques 70 ans, régie par une association, après une heure de marche tranquile sous un soleil de plomb, nous arrivons au dispensaire qui a déjà fermé ses portes, nous voyant regarder par dessus la barrière, le gardien apparaît et, à notre grande surprise,enlève les grilles afin de nous laisser entrer. Il nous accorde quelques temps à observer les éléphants aux nombre de huit.

Là il nous emmène directement à la rivière où c'est la toilette des pachidermes, l'un des hommes avec de l'eau jusqu'à la taille propose à Emmanuelle de venir s'occuper du plus viel éléphant, ce dernier coucher sur le flan dans l'eau subit lassivement une toilette à l'aide d'une brosse à crin. Emmanuelle monte ensuite derrière les oreilles de l'éléphant toujours couché et les deux s'en vont pour une balade sous l'oeil vigilant de son maître, bien que pesant 7 tonnes l'éléphant monte les marches devant moi avec une délicatesse incroyable...

Pour notre dernier jour à Kandy nous visitons les trois monastère environnant dont nous pouvons voir les Dagobas accrochés aux collines encerclant Kandy. Il est dix heure du matin lorsque nous arpentons en rickshaw un chemin sinueux vers le premier des monastères, bouddhistes, nous finissons à pied notre approche et par quemques centaines de marche pour atteindre le monastère limité à deux trois salles d'habitation pour les moines et le Dagoba sur un promontoire rocheux peint en bleu, qu'un élève, moine, nous fait visité, nous entrons pieds nus à l'intèrieur puis donnons une offrande de quelques roupies dans la boîte située au pied du bouddha assis, le jeune moine sourit, nous sortons, le chien famelique, comme le sont beaucoup de chiens sur cette île, nous rejoint à nouveau lui laissons tout ce qui nous reste de noix de coco avec lequel il fait un festin pendant que nous discutons avec le moine confirmé assis sous la véranda faisant face au Dagoba....


Dambulla

Le départ pour Dambulla est plutôt difficil, après trois quart d'heures de long en large dans le centre de Kandy nous trouvons enfin un bus près à nous emmener à Dambula, celui-ci arrivera en une heure après de nombreux arrêts. Nous décidons d'aller directement à Inamaluwa, sur la route nous aperçevons le grand buddha assis, peut-être l'un des plus imposant que nous n'ayons jamais vu en asie nous y reviendrons plus tard, à peine sommes nous au centre de Dambula que nous devons descendre, mais nous décodons de poursuivre jusqu'à la jonction pour ensuite reprendre un bus en direction de Sigiriya, lequel doit normalement passer devant Ancient Villa, après une demi heure d'attente nous voyons le même chauffeur de rickshaw nous narguer et espèrant bien obtenir la course, il fait chaud et avons hâte d'arriver aussi nous lui faisons signe et moins de 10 minutes plus tard nous arrivons dans un superbe jardin tropical, le proproiétaire apparement pas du toutdéebordé nous offre ubn verre avant de nous faire visiter le bungalow et fiat une ristourne sans que nous lui demandions quoi que ce soit, les bungalows sont très grnad avec deux minuscules fenêtres et une sorte de balcon faisant face à la savane. La température à l'intèrieur du bungalow semble fraîche comparée à celle qui règne à l'extèrieur, où le soleil est brûlant...

Dans la soirée nous repartons en rickshaw puis en bus jusqu'à la sortie sud de Dambula pour visiter les grottes du monastère située au sommet d'une colline et juste au niveau et derrière la tête du bouddha assis. Les grottes au nombre de xxx sont impressionantes, située à flan de colline, au bord d'une paroi rocheuse vertigineuse, elles ne sont pas sans nous rappeler celles, moins accessibles, visitées en Birmanie à Shwebo.

Les soirées à Ancient Villa sont magiques, un soleil rouge se couche sur des clairières où pousse une haute herbe dont la monotonie de l'horizon est parfois interrompu par un bouquet de cocotiers. Dans ce petit paradis seuls les oiseaux rythment ces soirées tropicales.

En route pour Sigiriya nous attendons le bus, assis au bord de la route sur le parapet blancs d'un pont, à quelques pas de l'entrée d'Ancient Villa, le soleil monte lentement et le bus tarde à arriver. La vielle femme tenant la boutique vient de réceptionner des geros sacs de riz qu'elle a du mal à bouger aussi c'est à son grand étonnement que je lui donne un coup de main, sa fille se fondra en remerciements en apprenant ce qui c'est passé. Sigiriya n'est qu'à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Ce site archéologique vieux de plus de 400 ans gît au sommet d'une montagne aux falaises abruptes, trois cent mètres au dessus du niveau de la plaine, on accède au sommet par des escaliers de fer installés récemment mais à l'origine les marches étaient taillées à même le roc on peut encore en voir les traces, ce qui rendait son ascension bien plus périlleuse, de son sommet nous pouvons apercevoir l'énorme bouddha doré de Dambula, vingt cinq kilomètres plus au sud mais la brume de chaleur rend sa vue de plus en plus floue jusqu'à totalement disparaître en fin de matinée.




Polonaruwa

Il est neuf heure du matin et le rickshaw, toujours le même nous a déposé avec nos sacs à l'arrêt de bus à la junction d'Inamaluwa. Nous attendons sur la gauche de la route partant en direction d'Harabana. Ce voyage vers Polonaruwa nous permet d'apprécier le Sri Lanka et ses habitants dans la vie de tous les jours, alors que nous traversons les villages nous pouvons voir que l'éléphant est utile dans toutes les tâches quotidiennes, il porte les lourd fardeaux, parois au détour d'un jardin un autre attend patiemment à deux pas de la maison de son propriétaire à l'ombre des palmiers. A Harabana le bus fait une halte le temps pour les passagers de se désaltérer et pour nous de boire une noix de coco. Une heure après et plusieurs statues de bouddhas debout érigées sur le bord de la route, nous voici à Polonaruwa nous passons devant un bouddha assis (un de plus) qui signal l'entrée du village.

Le premier chauffeur de rickshaw Upali, à qui nous demandons notre chemin nous propose de nous montrer une guest house tenue par une famille, après avoir repoussé son offre le soleil à raison de nous et décidons de le suivre mais sa sélection n'est pas totalement à notre goût et maintenons notre choix. Il s'y plit et nous emmène aussitôt vers Devi Guest House, laquelle est déjà bien occupé par d'autres voyageurs dont certains son français. Celle-ci siège au bout d'un étroit chemin rempli de végétation tropicale.

Le site archéologique est très étendu et nous recontactons Upali comme prévu pour qu'il nous guide au travers du site. L'un des must est sans doute le bouddha couché que nous verrons en fin de parcours, taillé à m^me le roc et dans un site exceptionnel en pleine nature, la quiétude qui resort de son visage est apaisante. En fin de journée Upali nous réserve une surprise en nous conduisant à une décharge en bord de route au nord de Polonaruwa, en effet cette route passe à la limite de deux parc nationaux où vivent des éléphants sauvages et ces derniers manquant parfois de nourriture viennent dans cette décharge le soir juste en bordure de la route, les villageois d'ailleurs s'arrêtent pour regarder deux trois éléphants cherchant leur nourriture, se tableau bien qu'impressionnant est plutôt pathétique, voir des éléphants gratter dans une décharge pour se nourrire est loin de l'image idyllique que l'on peut se faire du Sri Lanka. Malheureusement il est vrai que la surface nécéssaire à ces pachidermes pour vivre et se nourrire est bien au delà de ce qui est disponible dans les parc nationaux pourtant déjà très grand.

 

Midirigiriya

Site archéologique magique, il est dix heures lorsque nous partons en direction du bouddha assis à la sortie ouest de la ville pour nous rendre à Midigiriya, un premier bus doit nous emmener vers Minneriya ensuite c'est l'inconnu, en moins de 50 minutes nous y sommes mais ensuite trouver un bus n'est pas simple, les villageois ne parlent pas anglais et notre prononciation concernant le nom du prochain village ne semble pas au point. Après une demi heure nous trouvons enfin un bus pouvant nous emmener vers un autre village au nom de ....une fois rendu à ce village, on nous indique tout de suite

une autrte place où des bus de plus en plus vétustes prennent des voyageurs, entre les deux places un marché est la seule activitée du village, nous obtenons rapidement un second bus mais il faut attendre qu'il se remplisse, nous attendons à l'intèrieur du bus car le soleil tape maintenant assez fort. Ce bus ne mettras qu'une trentaine de minutes, la route longe des canaux dans lesquels des buffles se rafrîchissent, puis nous sommes déposés à un tournant de la route, le chauffeur nous indique Midirigiriya du doigt, nous descendons et et poursuivons à pied dans la direction indiquée, en effet un panneau de bois presque éffacé indique la direction du site, quelques villageois nous croisent à vélo, après une demi heure de marche nous arrivons dans un lieu magique où règne le calme, pas une âme qui vive, nous nous retrouvons face à de petites collines aux sommets desquelles siègent bouddhas, colonnes taillées à même le roc, le soleil de midi donne du relief aux têtes et statues de bouddha, seul un vent léger secouant les branches des arbres revèlent un peu de vie en ce lieu. Après une première visite nous nous posons sous un arbre pour profiter des lieux sans griller au soleil. Nous épuisons nos provisions de fruits et cacahuètes achetées en route. Nous nous croyions seul mais après quelques instant sans rien dire, à l'abri de notre arbre, nous apercevons quelques mouvement de militaires surveillant le site et en train de faire la sieste les arlmes adosser à l'arbre à côté d'eux. Puis à notre grande surprise un villageois arrive non loin de nous et s'installe pour la sieste, c'est apparement l'activité principale du coin en particulier à cette heure de la journée. Nous attendons tranquillement que le soleil commence à baisser pour pousuivre notre visite, il est quinze heure lorsque tout le monde s'agite, notre voisin qui a fini sa sieste, s'en va lentement après avoir essayé de nous vendre quelques cartes postales, les militaires sont maintenant à leur poste, ils ont d'ailleur été remplacés. Le site gagne en splendeur au fur et à mesure que le soleil baisse. Le retour vers la route pour attrapper un bus se fera dans une ambiance toute aussi calme, après une pose dans une cabane au bord des champ où le propriétaire vend des noix de coco, Emmanuelle en choisie deux à boire pour se désalterer avant de poursuivre notre chemin à travers champ.

Tout est calme lorsque nous un bruit sourd va grandissant en s'approchant de la route où nous progressons. Un hélicoptère militaire et armé jusqu'au survole la route et poursuit son chemin à basse altitude ce qui nous sort de notre aventure et nous ramène à la réalité, nous sommes il est vrai très proche de la zone interdite du nord de l'île où de nombreux conflits ont lieu entre les indépendantistes tamouls et l'armée. Le calme revient tout aussi vite et nous arrivons là où le bus nous avait déposé le matin. Quelques instants après un autre bus passera et nous serons installé à l'avant près du chauffeur ce qui nous permettra d'admirer le paysage et la campagne maintenant animée par les villageois se rafraîchissant en se baignant dans les canaux qui longe de part et d'autre la route.




 


Anudharapura

Ancien royaume du Sri Lanka, Anudharapura, recèle un important site archéoliquement moins impressionnant que celui de Polo car les différents vestiges sont beaucoup plus éparpillés dans la nature. La route depuis Polonaruwa est très rapide partis vers 9 heures, un rickshaw nous dépose devant le bon bus dans la gare routière à 5 kilomètres au nord de Polo., nous arrivons à midi à Anudharapura où nous prenons un jeune chauffeur de rickshaw, un autre essaie de nous récupérer pour la course, mais nous insistons pour prendre celui-ci qui nous emmèra aux hôtels que nous lui donnons le second hôtel sera le bon. Une grande maison avec une véranda surélevée donnant sur un jardin faisant face au lac, les chambres ont une hauteur de plafond de quatre ou cinq mètres, une fenêtre juste au-dessus du lit donne sur la véranda et le lac. Nous sortons pour prendre une collation et apprécions la vue sur le lac avec de l'autre côté sur une colline une forme blanche en flan de colline. C'est certainement ?????, on nous apporte deux assiettes de fruits frais et de l'eau.

Nous commençons des 15 heures notre visite sur le site archéologique en effet celui-ci est très étendu et l'après midi ne sera pas assez longue. Le premier temple est dédié à au bouddha, un Banya sacré qui aurait plus de quatre cent ans siège au milieu, les singes en ont fait leur territoire et s'approcher paraît un peu téméraire. Nous poursuivons la visite un kilomètre plus à l'ouest nous entrons dans un grand parc aux arbres centenaires. Nous retrouvons un peu l'ambiance des stupas de Bago en Birmanie, le Dagoba est entouré d'une enceinte matérialisé par quatres rangées d'éléphants en ciment, l'une de ces rangées est percée pour accéder à l'enceinte intérieur, le sol est brûlant, beaucoup de bouddhistes sont entrain de prier agenouillés face au Dagoba en prenant bien garde de maintenir leurs pieds vers l'arrière. Le site est au milieu d'un parc où des épicéas centenaires qui découpent le bleu du ciel, font de l'ombre à la foule venue se recueillir. Enfin nous continouons en rickshaw cette fois-ci et nous orientons tout au nord pour découvrir le site archéologique, de part et d'autre du chemin des murets montres l'aprêté des rois d'Anudarapura à construire des palais dédiés à tel ou tel autre dieu, bas relief en pierre de lune et après quelques minutes de recherche et de marche nous découvrons le buddha assis taillé dans le granite, superbe de sérénité aux milieux des pins.

Petit déjeuner face au lac, le soleil rasant du matin fait resortir brillant, le Dagoba de Mahaseya à Mihintalé accroché au flan de colline. Notre objectif en cours de journée, situé à 11 km d'Anudharapura ce site sacrée est privilégié par sa position surplombant la plaine environante, particulièrement important car c'est de là que le bouddhisme se propagea dans le pays. En 247 Av. J.C., le roi Devanampiya d'Anudarapura , rencontre le fils de l'empereur bouddhiste indien Ashoka, qui le convertit.

Nous partons en rickshaw vers 14 heures et traversons, champs et rizières , où des paysans s'affairent le dos courbé vers le sol. Après le passage d'un ultime checkpoint nous quittons la grande route menant vers Trincomalee qui se situe 95 km plus à l'est et bifurquons vers le site de Minhintalé. Au pied de la colline nous abordons l'ascension des quelques 1850 marches . La sérénité des lieus et du paysagenous invite à faire une pause de plusieurs heures près de se stupa haut perché et nous permet de nous ressourcer un peu en admirant le panorama.

 

Nurewa Elya

Plantations de thé et manoires anglais. Lorsque nous arrivons Nous nous posons le temps de trouver dans notre bouquin un hôtel, à vrai dire il yt en a partout à l'est de la ville, nous choisissons un rickshaw parmis tous ceux qui font la sieste, discutent avec leur voisin, oû boivent un coup non loin de leur véhicule, nous prenons donc un réveillé qui nous fera la visite de trois hôtels, notre choix dans le guide LP étant fermé pour travaux, nous finirons au Grosvenor, genre de chalet suisse vue de l'extèrieur et batisse anglaise coloniale une fois à l'intèrieur, les chambres sont énormes et sympa. mais plutôt fraîche avec l'altitude, en effet Nuwera Ellya se trouve à en 1800 mètres. Après nous être installé et avoir visité le superbe salon avec une cheminée énorme où un feu nous permet de nous réchauffer, nous partons pour le centre ville une succession de chalet de montagne, nous avons l'impression d'être rentré en europe. Nous achèverons cette balade dans le pub du Grand Hotel, un hall énorme ,très bien fourni en mobilier, nous suivons ensuite le corridor qui mène à la salle à manger fermée pour le moment aussi les emplyés de l'hôtelc nous recommandent de patienter au bar pub plus loin au fond du corridor, un parquet impeccable qui demande des heures d'entretien mais la main d'oeuvre n'est pas cher en asie, après avoir déambulé dans ces long couloirs très bien entretenus, nous arrivons au bar du plus pur style anglais, oû le bois verni est la dominante, les petites tables basses rondes sont toutes entourées par quatres fauteuils bois et cuir, la carte amenée rapidement par un serveur habillé en pantalon noir, veste blanche indique la diversité des whisky, bourbon autres alcools et bières disponibles dans ce pub, on se croirait au centre de Londres, au mur, une télévision retransmet la chaîne satellite musicale américaine, à cet instant, nous avons du mal à croire que nous sommes entrain de voyager au coeur du Sri Lanka dans les montagnes au milieu des plantations de thé. Mais un repas, tout aussi surprenant nous attend, nous entrons dans une salle à manger qui n'a de seul équivalent dans la région le Pub que nous venons de quitter, tables rondes avec une vaisselle impressionante, nous sommes installé à une table près des fenêtres, cette salle pourrait accueillir une dcentaines de personnes, l'ambiance est bigarrée, à côté de nous , duex femmes Sri Lankaise en Sari savourent déà leur repas, de l'autre côté à une riche famille Sri Lankaise c'est attablée avec des enfants enfin çà et là ce sont des couples de voyageurs, l'ambiance est plutôt feutré jusqu'à l'arrivée d'un groupe d'espagnols plutôt brillant.

Plantation de thé, le lendemain nous partons en rickshaw en direction de Tea garden sur la route de Oya à 12 km de Nuwera nous montons progressivement à une altitude de 2000 mètres, la majorité des plantations se trouvent entre 1500 et 2200 mètres. Nous traversons les plantations via une route étroite et sinueuse, les ouvrières par un geste circulaire de l'avant vers l'arrière cueillent et jettent les feuilles dans leur panier porté sur leur dos et maintenu par une bande passant sur le front, nous arrivons à un building assez imposant. Après une balade au milieu du domaine, nous croisons le contre maître de la plantation qui se propose de nous faire visiter l'usine de tri, séchage et coupage des feuilles. Les ouvrières étant en train de déjeuner il nous offre d'en faire autant et de revenir dans l'àprès midi pour cueillir le thé avec, lorsqu'elles auront repris leur labeur. Ces ouvrières sont très pauvres et vivent avec très peu. Elles sont logées dans des maisons au milieu de la plantation et ne gagnent que 15 à 30 roupies par jour pour l'équivalent de trois à quatre paniers remplis. Les différents déchets sont récupérés pour réaliser un composte, utilisé pour le thé. L'environnement,avec ces vallées et collines coiffées par les alignements de theïers, est superbe mais la vie de ces ouvriers est assez dur. Néanmoins les enfants bénéficient d'un professeur et d'une classe sur place. Emma après avoir cueilli quelques feuilles et porté un panier selon leur méthode se rend compte de la difficulté de la tâche, sans compter ce soleil de montagne qui brule la peau.

 

Ella

Nous arrivons à Anu Oya pour prendre le train jusqu'à Ella, nous avons une heure d'avance mais il est impossible d'obtenir les billets à l'avance, lorsque nous revenons il n'y a plus de place en 1ère ou plus probablement lorsque nous voyons le train il n'y a tout simplement pas de première, bref nous montons quand même dans ce train et profitons du bar pour nous poser. Les Sri Lankais n'ont aucun geste envers les femmes enceintes celles-ci restent debout une bonne partie du voyage, aussi je décide de céder ma place à celle-ci, ce qui fait sourire l'assemblée. Quelques instants plus tard ils insisteront pour que je reprenne ma place assise. Le parcours traverse les plantations dans un premier temps puis l'altitude baissant nous retrouvont la végétation tropicale au fur et à mesure que la température remonte, lorsque nous arrivons à la petite d'Ella quelques heures plus tard , celle-ci est noyée dans la végétation, palmiers, cocotiers... Nous sortons de la gare et commençons à partir à pied lorsqu'un jeune nous fait signe et nous propose de nous déposer à sa guest house, il nous donne sa carte, Lizzie Guest House qui est en fait la propriété de sa mère et devinez son nom Li..... Celle-ci est au fond chemin bordé de palmiers, puis au beau milieu d'un jardin tropicale, manguiers, cocotiers, fleurs de toute sorte apparaît une maison au mur blanc avec une petite véranda. Les chambres n'ont rien d'extraordinaires mais les fenêtres donnent sur ce jardin luxuriant où seuls les oiseaux tropicaux interrompent le calme des lieux. Dans cette région, l'intérêt c'est le village de Ella, où la vie à l'air de tourner au ralentie, au rythme des quelques vendeurs de fruit et des bus traversant le village venant de Nuwera ou Tissa et ne s'arrêtant que quelques instants. C'est aussi la forêt équatoriale environnante où les balades vous transporte dans monde de bruit, chants que l'on ne retrouve sous ces latitudes. La soirée se passe au même rythme, attablés sous la véranda à écouter les bruits de la nuit après un repas à la lueur des bougies l'électricité étant coupée pendant deux heures dans la soirée.

 

Tissa

A Tissa ous retrouvons un peu le même style de Guest house familiale, mais les lieux Traveler lodge n'ont pas le charme de Lizzie Guest House.

La puja du soir de Kataragama, village situé quelques vingt kilomètres au nord de Tissa se met lentement en place, hors de l'enceinte du temple la majorité des étales vendent des couronnes de fleurs ou des plateaux de fruits qui finiront en offrandes aux dieux Skanda, fils de Shiva ou à bouddha, Les dévots pieds nus attendent le début de la cérémonies qui prend place à la tombée de la nuit. L'éléphant progresse lentement vers le premier sanctuaire où se trouve la statue de bouddha et au signal du cornac y dépose une fleur de lotus à ses pied, il poursuit ensuite sa marche jusqu'au second sanctuaire dédié à Ganesh pour achever sa course au troisième et dernier sanctuaire de Maha Devale puis disparaît dans la nuit, accompagné de son cornac. Les dévots déposent alors leurs offrandes à leur tour tout en priant à voix basse. Il fait maintenant totalement nuit et seuls nos voix et notre langue trahissent notre différence. Les dévots repartent lentement vers l'extèrieur, d'autres seront présents dans le bus qui nous ramène à Tissa.

Le lendemain matin il est cinq heure lorsque nous montons dans la jeep qui a son allure, nous dire qu'elle a dû accompagner des génération de voyageurs au parc nationnal de Yala. Ce parc nous révèlent ses premières richesses des le levé du jours, buffles sauvages, crocodilles, paons, sangliers sauvages, et des échassiers avec leurs fines silhouettes sombres découpées telles des ombres chinoises par le soleil rasant du matin commençant à éclairer le lac devant lequel nous sommes arrêtés depuis quelques minutes. Après une petite randonnée dans une espèce de savane loin de toute civilisation, nous feront une longue pause dans un village de pêcheurs coincer entre le désert et l'océan. Les vagues brassent puissament le sable de la plage.

L'après midi est dédiée à la poursuite et la recherche d'éléphant sauvage, notre patience sera récompensée lorsque sur l'étroit chemin où nous progressons un éléphant barre totalement le passage. Notre arrivée ne l'effraie pas outremesure et c'est nous qui après un demi tour du véhicule fuiront dans l'autre sens. Mais la surprise du jour restera sans nul doute l'ours brun beaucoup plus difficil à observer et qui fuira dès notre arrivée.

Mais notre chauffeur nous feras une surprise en allant poursuivre les éléphants qui sortent du parc, pour aller se nourrir. L'un d'eux n'apprécieras pas notre curiosité et la l'arogance du chauffeur et chargera pendant quelques secondes, lesquelles nous paraîssent interminable. Le retour vers Traveller Lodge se fera à la nuit tombée. Où nous finirons par un dîner sous la véranda à la lueur des bougies.

 



Mirissa

Nous attendons le bus qui relie Tissa à Colombo en longeant la côte sud puis ouest via Galles. Il est 10H3O le soleil tape déjà très dur et nous attendons au bord de la route à l'ombre des arbres. Nous arrivons à Mirissa après trois heures de bus, lequel a longé la côte et des plages plus belles les unes que les autres, à noter la splendide plage de Tangalle. Le bus nous dépose dans le coin des guest house et nous rencontrons un premier village de bungalow qui nous paraît très touristique, nous parcourons la baie par la plage et finalement revenons au point de départ, ce qui fait sourire nos hôtes, lesquels nous rassurent en précisant que le meilleur village de bungalows de la côte, ce que nous constaterons effectivement après quelques jours, car nous ne prendrons pas l'avion réserver pour les Maldives étant suffisament bien sur place, piscine, repas en bord de plage sous les palmiers, assiettes de fruit frais, l'ambiance malgré de nombreux touristes est très conviviale et l'attention des employés nous invitent au farniente pendant près de six jours, seuls quelques escapades dans les villages avoisinant.

En début d'après midi, durant notre séjour à Mirissa nous montons dans un bus en direction du nord, longeons la côte jusqu'à rejoindre cet endroit où les pêcheurs se perchent sur des échasses plantées dans une eau peu profonde, ils profitent des instants de marée où le courant est suffisament sensible. Après une marche assez longue le long de la côte nous remontons dans un bus en direction du sud vers Welligama où nous nous arrêtons pour assister au retour des pêcheurs, lesquels vendent leur dernière pêche sur des étales au bord de la route...

 

Galle

Une autre escapade pour la journée depuis Mirissa, trois quart d'heure en bus pour arriver à l'une des villes les actives rencontrées depuis Colombo et Kandy, Galle avec son vieux village cerné par les remplarts érigée au 15ème siècle par les Hollandais. De nombreux bâtiments à la chaux blanche témoigne encore de ce passé Hollandais, rues étroites, on se retrouve d'un seul coup dans un village côtier européen, dommage que les rabatteurs soient aussi lourd, habituellement des hordes de touristes doivent visiter précisemment ces lieux et les rabatteurs s'occupent de les diriger vers la boutique où ils obtiendront une commission sur la vente, si vente il y a. Alors que nous arpentons les rues depuis une demi heure nous avons toujours les mêmes personnes devant et derrière nous, nous nous arrêtons pour voir si c'est de la paranoïa mais systématiquement à chacun de nos arrêts il font la même chose, jusqu'au moment où en faisant demi tour nous expliquons à notre poursuiveur qu'il pourrait cesser son petit jeu n'ayant pas l'intention de faire nos courses dans cet endroit, il cessera de nous importuner.

La ville hors des remparts, plus moderne recelle des coins typiques, temple hindous et boudhiste, nous retrouvons l'ambiance de l'île, dans une ruelle étroite, les chars à boeufs transportent les marchandises, riz, légumes, il est dix heures du matin le marché bat son plein.


Alughama

APrès une longue hésitation nous partons vers Aluthgama, juste au nord de la lagune à deux kilomètres de Bentota, la guest house que nous avons repéré n'est pas loin de la station de bus et c'est à pied que nous nous y rendons, c'est une grande maison avec une véranda la traversant de part en part et donnant à la fois sur le chemin et le jardin qui descend en pente douce vers la lagune. Un Sri Lankais nous accueille et la visite de la chambre nous embale donnant sur le jardin et la lagune. Nous prenons notre premier repas sous la véranda face au jardin afin de profiter de nos derniers jours dans cette ambiance tropicale au son des oiseaux comme nous avons commené ce voyage à Colombo chez Wayfarer.

La ville d'Aluthgama n'a rien d'extraordinaire, c'est uniquement la proximité de la lagune et de l'océan qui fait l'intérêt de la région. Nous partons pour Bentota en traversant la lagune sur le pont de chemin de fer sautant de traverses en traverses. Bentota est en fait une superbe plage avec une succession d'hôtels haut de gamme, selon le standard du coin, ce qui veut dire prix élevé, chambre avec télé, balcon en béton donnant sur la plage.... rien à voir avec le charme de notre petite guest house. déçu par l'ambiance un peu froide de Bentota nous repartons vers Allugama non sans avoir fait les boutiques La soirée sera un repas digne des meilleurs cuisiniers français avec crabe farcie, requin, prit sous la véranda face à la lagune. Nous prolongeons cette agréable soirée par une partie de Majong profitant d'une légère brise nocturne provenant de la lagune.

Nous partons en catamarant vers l'extrèmité sud-est de la lagune, en fait il s'agit de deux pirogues reliées solidement par des bambous où les pagaies sont le seul mode de propulsion. Il n'est que neuf heure du matin mais le soleil sous ces latitudes est déjà très haut et tape dur, aussi quand nous pénétrons dans la Mangroove nous apprécions l'ombre fournit par ces arbres poussant dans un mètre d'eau et réalisant de véritables tunnels végétaux. Tout les 50 mètres notre guide nous arrête pour nous montrer un tron d'arbre notre oeil pas très exercé ne voit justement qu'une branche d'arbre parmis tant d'autres mais après quelques minutes nous découvrons ces gros lézards qui atteignent parfois les 1 m 50. Après deux heures de balade dans cette mangroove où nous nous amusons comme des fous nous repartons vers Aluthgama en croisant beaucoup de pêcheurs en pirogue, l'un d'eux s'approche de nous pour nous montrer sa prise, un caïman très jeune de 40 centimètres sur son épaule attaché par le cou. Dans ce coin de la lagune il y avait en effet énormément de caïmans mais ceux-ci avec l'augmentation des embarcations, notament de celles à moteurs circulant sur la lagune, la faune a fuit cet endroit pour s'enfoncer dans les terres plus à l'est.

 

Negombo

Après le séjour passé à Terrena Lodge, l'ambiance de Negombo est totalement différente, nous nous retrouvons dans un hôtel et redevenons des touristes à part entière, les guest house sur l'île ont l'avantage de nous faire découvrir Lanka au rythme des Sri Lankais, à l'hotel l'ambiance est tout autre. La plage est large et très étendue mais pas aussi sympathique que celles au sud-ouest de l'île. Toutefois le passage des barques au mât penché, toutes voiles dehors non loin de la côte nous rappelle bien que nous sommes encore dans l'océan indien, ici les pêcheurs traîne un filet en cercle au large de la plage puis le ramène en arc de cercle vers cette même plage avant de hisser l'ensemble au bout de quelques heures, deux groupes à chaques extrémités hisse le filet hors de l'eau pendant que d'autres récupèrent le poisson qui s'en échappe, cette même technique est utilisée sur les plages du Kerala au sud ouest de l'Inde. Le soir nous assistons au coucher de soleil dans l'océan mais nous regrettons déjà les villages tropicaux d'Ella et l'ambiance des villas coloniales de Colombo comme le Wayfarer, ou encore l'isolement et la sérénité mystèrieuse du site de Midirigiriya. En effet sur les plages les corbeaux ont fait place aux oiseaux colorés et siffleurs des tropiques et la végétations est plutôt banale malgré la lattitude. Ceci annonce peut être notre retour imminent pour l'europe qui doit se faire des demain matin vers cinq heure.

 



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