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Nurewa Elya
Plantations de thé et manoires anglais. Lorsque nous
arrivons Nous nous posons le temps de trouver dans notre bouquin
un hôtel, à vrai dire il yt en a partout à
l'est de la ville, nous choisissons un rickshaw parmis tous
ceux qui font la sieste, discutent avec leur voisin, oû
boivent un coup non loin de leur véhicule, nous prenons
donc un réveillé qui nous fera la visite de trois
hôtels, notre choix dans le guide LP étant fermé
pour travaux, nous finirons au Grosvenor, genre de chalet suisse
vue de l'extèrieur et batisse anglaise coloniale une
fois à l'intèrieur, les chambres sont énormes
et sympa. mais plutôt fraîche avec l'altitude, en
effet Nuwera Ellya se trouve à en 1800 mètres.
Après nous être installé et avoir visité
le superbe salon avec une cheminée énorme où
un feu nous permet de nous réchauffer, nous partons pour
le centre ville une succession de chalet de montagne, nous avons
l'impression d'être rentré en europe. Nous achèverons
cette balade dans le pub du Grand Hotel, un hall énorme
,très bien fourni en mobilier, nous suivons ensuite le
corridor qui mène à la salle à manger fermée
pour le moment aussi les emplyés de l'hôtelc nous
recommandent de patienter au bar pub plus loin au fond du corridor,
un parquet impeccable qui demande des heures d'entretien mais
la main d'oeuvre n'est pas cher en asie, après avoir
déambulé dans ces long couloirs très bien
entretenus, nous arrivons au bar du plus pur style anglais,
oû le bois verni est la dominante, les petites tables
basses rondes sont toutes entourées par quatres fauteuils
bois et cuir, la carte amenée rapidement par un serveur
habillé en pantalon noir, veste blanche indique la diversité
des whisky, bourbon autres alcools et bières disponibles
dans ce pub, on se croirait au centre de Londres, au mur, une
télévision retransmet la chaîne satellite
musicale américaine, à cet instant, nous avons
du mal à croire que nous sommes entrain de voyager au
coeur du Sri Lanka dans les montagnes au milieu des plantations
de thé. Mais un repas, tout aussi surprenant nous attend,
nous entrons dans une salle à manger qui n'a de seul
équivalent dans la région le Pub que nous venons
de quitter, tables rondes avec une vaisselle impressionante,
nous sommes installé à une table près des
fenêtres, cette salle pourrait accueillir une dcentaines
de personnes, l'ambiance est bigarrée, à côté
de nous , duex femmes Sri Lankaise en Sari savourent déà
leur repas, de l'autre côté à une riche
famille Sri Lankaise c'est attablée avec des enfants
enfin çà et là ce sont des couples de voyageurs,
l'ambiance est plutôt feutré jusqu'à l'arrivée
d'un groupe d'espagnols plutôt brillant.
Plantation de thé, le lendemain nous partons
en rickshaw en direction de Tea garden sur la route de Oya à
12 km de Nuwera nous montons progressivement à une altitude
de 2000 mètres, la majorité des plantations se
trouvent entre 1500 et 2200 mètres. Nous traversons les
plantations via une route étroite et sinueuse, les ouvrières
par un geste circulaire de l'avant vers l'arrière cueillent
et jettent les feuilles dans leur panier porté sur leur
dos et maintenu par une bande passant sur le front, nous arrivons
à un building assez imposant. Après une balade
au milieu du domaine, nous croisons le contre maître de
la plantation qui se propose de nous faire visiter l'usine de
tri, séchage et coupage des feuilles. Les ouvrières
étant en train de déjeuner il nous offre d'en
faire autant et de revenir dans l'àprès midi pour
cueillir le thé avec, lorsqu'elles auront repris leur
labeur. Ces ouvrières sont très pauvres et vivent
avec très peu. Elles sont logées dans des maisons
au milieu de la plantation et ne gagnent que 15 à 30
roupies par jour pour l'équivalent de trois à
quatre paniers remplis. Les différents déchets
sont récupérés pour réaliser un
composte, utilisé pour le thé. L'environnement,avec
ces vallées et collines coiffées par les alignements
de theïers, est superbe mais la vie de ces ouvriers est
assez dur. Néanmoins les enfants bénéficient
d'un professeur et d'une classe sur place. Emma après
avoir cueilli quelques feuilles et porté un panier selon
leur méthode se rend compte de la difficulté de
la tâche, sans compter ce soleil de montagne qui brule
la peau.
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